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La conduite du changement, enjeu majeur des entreprises Le changement désigne le passage d'un état à un autre. L'on parlera, selon la nature, la durée et l'intensité de ce passage, d'évolution, de révolution, de transformation, de métamorphose, de modification, de mutation. Il s'exerce dans des domaines très divers et à des niveaux très divers et notamment dans l’entreprise. Le changement suscite chez les humains les réactions les plus diverses, allant de l'espoir le plus fou (thème de l'Apocalypse) jusqu'à la crainte, voire la phobie. La conduite du changement est donc un enjeu majeur pour les entreprises… La conduite du changement Depuis les années 1990, les situations exceptionnelles d’adaptation des organisations sont devenues de plus en plus fréquentes jusqu’à devenir une stratégie en soi. Le changement est sans doute devenu l’activité la plus chronophage de nos organisations modernes. Au-delà des enjeux financiers, la santé au travail est l’une des dimensions les plus importantes à prendre en compte pour toute entreprise voulant accompagner le changement. Pour limiter les risques ou la "casse", cet accompagnement humain du changement nécessite une implication forte des dirigeants, en amont du changement et non uniquement en aval. La conduite de changement doit permettre à l'entreprise de faire adhérer les équipes au projet de transformation et de diminuer la période de moindre productivité. De plus en plus, elle constitue un élément indispensable de la mise en place de projets d'organisation ou de mise en œuvre de nouveaux outils. A titre d'exemple, en France le projet SOCRATE de la SNCF a montré en 1993 l'impact d'un accompagnement insuffisant des utilisateurs d'un nouveau système d'information Enjeux psychologiques Selon Prochaska et Di Clemente (1999), le changement est un processus qui fonctionne de manière cyclique. Ainsi, le cycle de Prochaska définit en 6 étapes le changement de comportement: 1) La pré-intention : la personne n'envisage pas de changer son comportement dans les six prochains mois. Les raisons en sont variées : manque d'information, manque de confiance en soi, échecs antérieurs, peur des conséquences, choix d'autres priorités, etc 2) L'intention : la personne envisage de modifier ses habitudes dans un avenir relativement proche. Elle pèse le pour et le contre. 3) La préparation : La décision est prise et la personne se prépare au changement. Elle demande conseil, recherche des informations... 4) L'action : période au cours de laquelle la personne modifie ses habitudes. Cela lui demande une dépense supérieure d'énergie et d'attention au quotidien 5) Le maintien : Le changement est désormais effectif. Il s'agit alors d'éviter les rechutes. L'effort à fournir est moins intense, la personne a davantage confiance en ses capacités. Même si la rechute est possible, elle fait partie du processus et ne doit pas être considérée comme un échec, bien au contraire, mais comme une dernière étape vers la voie du changement. 6) La résolution : La tentation du comportement antérieur a disparu, y compris dans des situations potentiellement dangereuses de stress, d'anxiété, de colère ou de dépression. La personne est satisfaite pleinement du changement et ne rechutera plus. Remarques: - les étapes du cycle peuvent être parcourues dans des délais très variables, améliorés par la motivation de la personne et le soutien qui l'entoure Les résistances au changement Les formes les plus souvent observées de résistance sont au nombre de quatre : - L'inertie par laquelle la résistance est larvée, exprimée par "non-dit", et où la procrastination des "résistants" est leur arme principale Ce qui permet d'améliorer le suivi du changement en entreprise Texte sous licence CC BY-SA 3.0. Contributeurs, ici. Photo : Fotolia.com Pour accompagner votre entreprise dans la conduite du changement : 75015 - FIVE CONSEIL http://www.organisation-entreprise-paris.com Voir toutes les newsletters : www.haoui.com Pour les professionnels : HaOui.fr |