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Piratage : l’hameçonnage, en savoir plus L’hameçonnage, phishing ou filoutage est une technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d'identité. La technique consiste à faire croire à la victime qu'elle s'adresse à un tiers de confiance — banque, administration, etc. — afin de lui soutirer des renseignements personnels : mot de passe, numéro de carte de crédit, date de naissance. En effet, le plus souvent, une copie exacte d'un site internet est réalisée dans l'optique de faire croire à la victime qu'elle se trouve sur le site internet officiel où elle pensait se connecter. La victime va ainsi rentrer ses codes personnels qui seront récupérés par celui qui a créé le faux site, il aura ainsi accès aux données personnelles de la victime. Lorsque cette technique utilise les SMS pour obtenir des renseignements personnels, elle s'appelle SMiShing... Sur Internet En 2007, ces criminels informatiques ont changé de technique en utilisant un moyen de piratage appelé attaque de l'homme du milieu pour recueillir les informations confidentielles données par l'internaute sur le site visité. Afin d'entretenir la confusion, il arrive que l'utilisateur soit ensuite redirigé vers la vraie adresse du site web, sur lequel l'authentification lui est à nouveau demandée. Il existe différentes variantes : - le spear phishing, qui vise une personne précise, par exemple sur des réseaux sociaux ; Parades De même le site france-impotsgouv.fr, est utilisé en lieu et place de impots.gouv.fr. même apparence que http://www.paypal.com/, mais est pourtant bien différente car elle renvoie vers un site web différent. Une contre-mesure à cette attaque est de ne pas permettre l'affichage des caractères hors du répertoire ASCII, qui ne contient que les lettres de A à Z, les chiffres et de la ponctuation. Cette dernière contre-mesure est cependant difficilement compatible avec l'internationalisation des noms de domaine, qui requiert le jeu de caractères Unicode. Vérifier les certificats électroniques Écrire manuellement les URL Autres parades Les fraudes concernant les banques en ligne visent à obtenir l'identifiant et le mot de passe du titulaire d'un compte. Il devient ensuite possible au fraudeur de se connecter sur le site web de la banque et d'effectuer des virements de fonds vers son propre compte. Pour parer à ce type de fraude, la plupart des sites bancaires en ligne n'autorisent plus l'internaute à saisir lui-même le compte destinataire du virement : il faut, en règle générale, téléphoner à un service de la banque qui reste seul habilité à saisir le compte destinataire dans une liste de comptes. La conversation téléphonique est souvent enregistrée et peut alors servir de preuve. D'autres banques utilisent une identification renforcée, qui verrouille l'accès aux virements si l'utilisateur n'indique pas la bonne clé à huit chiffres demandée aléatoirement, parmi les soixante-quatre qu'il possède. Si la clé est la bonne, l'internaute peut effectuer des virements en ligne. En France, les internautes sont invités à communiquer avec la cellule de veille de la police nationale pour témoigner de leurs propres (mauvaises) expériences ou leur envoyer des liens conduisant à des sites qu'ils jugent contraires aux lois. Ils ont pour cela à leur disposition un site internet dédié : https://www.internet-signalement.gouv.fr. Pour aider les internautes à se protéger contre ces fraudes, l'association à but non lucratif Phishing Initiative a été créée en 2010 : elle permet à tout internaute de signaler les sites web frauduleux francophones pour les faire bloquer. Exemple Terminologie Le terme phishing est une variante orthographique du mot anglais fishing , il s'agit d'une variation orthographique du même type que le terme phreaking (f remplacé par ph). Il aurait été inventé par les « pirates » qui essayaient de voler des comptes AOL et serait construit sur l'expression anglaise password harvesting fishing, soit « pêche aux mots de passe » : un attaquant se faisait passer pour un membre de l'équipe AOL et envoyait un message instantané à une victime potentielle. Ce message demandait à la victime d'indiquer son mot de passe, afin de, par exemple, « vérifier son compte AOL » ou « confirmer ses informations bancaires ». Une fois que la victime avait révélé son mot de passe, l'attaquant pouvait accéder au compte et l'utiliser à des fins malveillantes, comme l'envoi de spam. Texte sous licence CC BY-SA 3.0. Contributeurs, ici. Photo : Antonio Gaudencio - Fotolia.com. Des spécialistes du numérique qui proposent des solutions sécurisées : 75017 - ANDBUR http://www.informatique-mac-pc-paris-lille.com Voir toutes les newsletters : www.haoui.com Pour les professionnels : HaOui.fr |