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Réductions et exonérations fiscales pour les repreneurs d'entreprise Pour favoriser la pérennité des entreprises en cours de reprise, les repreneurs bénéficient d'aides fiscales, réductions ou exonérations d'impôts, soumises à conditions. Ces différentes réductions d'impôts ne sont pas cumulables... Réduction d'impôt sur le revenu pour souscription au capital d'une PME Pour bénéficier de cet avantage fiscal, les versements sont retenus dans la limite annuelle de : - 50 000 € pour une personne seule ; Cette réduction d'impôt est accordée sous réserve notamment que la société bénéficiaire de la souscription respecte les conditions suivantes : - être une PME de moins de 5 ans ayant son siège social en France (ou dans EEE) ; La réduction d'impôt est reprise en cas de : - vente des parts avant 5 ans (avant le 31 décembre de la 5e année suivant la souscription) ; En revanche, il n'y a pas lieu à reprise de la réduction en cas de : - licenciement du souscripteur ; Réduction d'ISF pour souscription au capital d'une PME Cette réduction est égale à 50 % du montant des versements effectués, dans la limite annuelle : - de 45 000 € en cas d'investissement direct ou via des sociétés holdings ; La société bénéficiaire doit, notamment : - être une PME ayant son siège social dans un pays de l'Espace économique européen (EEE) ; Sont exclues les sociétés exerçant une activité financière, immobilière (y compris une activité de construction d'immeuble en vue de sa vente ou de sa location) ou de gestion de patrimoine mobilier. Sauf notamment en cas de liquidation judiciaire de l'entreprise, de licenciement ou de décès du contribuable, la réduction d'impôt est reprise en cas de : - vente des parts avant 5 ans (avant le 31 décembre de la 5e année suivant la souscription) ; Les personnes qui demandent à bénéficier de cette réduction doivent joindre à leur déclaration d'ISF l'état individuel fourni par la société au capital de laquelle ils ont souscrit ou le fournissent dans les 3 mois suivant la date limite de dépôt de la déclaration d'ISF. Attention : depuis le 1er janvier 2016, les apports de biens en nature ne sont plus éligibles à la réduction d'impôt. De même, ne bénéficient plus de la réduction les souscriptions en numéraire effectuées, à l'occasion d'une augmentation de capital, par un associé ou un actionnaire de la société, sauf s'il s'agit d'un "investissement de suivi". Abattement des droits de mutations pour la reprise par un salarié L'entreprise ou la société doit exercer une activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale. Lorsque le bien donné a été acquis à titre onéreux par le donateur, l'abattement est subordonné à la condition que le bien ait été détenu depuis plus de 2 ans depuis son acquisition. Le donataire doit : - soit être salarié de l'entreprise depuis au moins 2 ans ; Le donataire doit poursuivre, à titre d'activité professionnelle unique, de manière effective et continue pendant les 5 années qui suivent la transmission, l'exploitation du fonds ou de la clientèle transmis, ou l'activité de la société dont les titres sont transmis, et en assurer la direction effective. Exonération d'impôt pour la reprise d'entreprise industrielle en difficulté Il s'agit notamment d'entreprise ayant fait l'objet d'une cession totale ou partielle ordonnée par le tribunal dans le cadre d'une procédure de sauvegarde, d'entreprise en situation de redressement ou liquidation judiciaire. La reprise doit concerner une entreprise ayant uniquement une activité industrielle : transformation de matières premières ou de produits semi-finis en produits fabriqués et rôle prépondérant du matériel ou de l'outillage... Certaines activités sont exclues, notamment les transports, la fabrication de fibres synthétiques, la sidérurgie, la pêche. Le montant de l'exonération est soumis à un plafond qui varie selon la taille de l'entreprise et son implantation (par exemple, il est majoré pour les PME dans une zone d'aide à finalité régionale - ZAFR). Le capital de la société créée ne doit pas être détenu directement ou indirectement par les personnes qui ont été associées ou exploitantes ou qui ont détenu plus de 50 % du capital de l'entreprise en difficulté l'année précédant la reprise. Le repreneur doit produire, à l'appui de la déclaration de résultats, un état comportant des renseignements sur sa situation et sur celle de l'entreprise reprise et de ses associés ou exploitants. Sur délibération des collectivités territoriales et des EPCI dotés d'une fiscalité propre, les entreprises qui bénéficient de cette exonération peuvent également bénéficier d'exonérations de cotisation foncière des entreprises (CFE), de CVAE et de taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB), pour une durée comprise entre 2 et 5 ans. Exonération d'impôt pour la reprise d'entreprise en ZRR Source : Ministère des finances. Maj 23/10/2017. Photo : elena77 - Fotolia.com. Pour aider les chefs d'entreprises pour la reprise d'entreprise : Un avocat fiscaliste : 75008 - PARTNERS LEGAL http://www.avocat-fiscaliste-75008-paris.com Des experts-comptables : 60270 - PATRICK GAUTIER EXPERTISE http://www.expert-comptable-chantilly-60.com Voir toutes les newsletters : www.haoui.com Pour les professionnels : HaOui.fr |