L'histoire vraie d'un homme et d'une femme qui ont trouvé l'amour au coeur de l'enfer. Sous un ciel de plomb, des prisonniers défilent à l'entrée du camp d'Auschwitz. Bientôt, ils ne seront plus que des numéros tatoués sur le bras. C'est Lale, un déporté, qui est chargé de cette sinistre tâche. Il travaille le regard rivé au sol pour éviter de voir la douleur dans les yeux de ceux qu'il marque à jamais. Un jour, pourtant, il lève les yeux sur Gita, et la jeune femme devient sa lumière dans ce monde d'une noirceur infinie. Ils savent d'emblée qu'ils sont faits l'un pour l'autre. Dans cette prison où l'on se bat pour un morceau de pain et pour sauver sa vie, il n'y a pas de place pour l'amour. Ils doivent se contenter de minuscules moments de joie, qui leur font oublier le cauchemar du quotidien. Mais Lale fait une promesse à Gita : un jour, ils seront libres et heureux de vivre ensemble.
Heather Morris est scénariste et auteur.
Installée à Melbourne en Australie en 1971, elle retourne en Nouvelle-Zélande, avec son mari, en 1975. Elle commence ses études à l'Université de Canterbury en 1986. Elle déménage à Melbourne en 1987 où elle obtient son B.A. à l'Université Monash en 1991.
De 1995 à 2017, Heather Morris travaille au Département de travail social de Monash Medical Centre à Melbourne.
En 1996, elle décide de suivre sa passion pour l'écriture et s'inscrit dans un atelier d'écriture de scénarios au Australian College of Journalism. Elle a été scénariste pendant plusieurs années.
En 2003, elle a rencontré Ludwig Eisenberg (1916-2006), connu sous le nom de Lale Sokolov, un survivant d’Auschwitz devenu homme d'affaire en Australie. Il lui a raconté toute son histoire. Pendant trois ans, ils se sont vus au rythme de plusieurs sessions par semaine.
C’est ainsi que le livre "Le tatoueur d’Auschwitz" (The Tattooist of Auschwitz, 2018) a vu le jour. Ce témoignage, un best-seller mondial, a été traduit dans une quinzaine de langues et est en cours d’adaptation au cinéma.
Edition J'ai Lu. 256 pages. 18,50 €.