Gassin, sud de la France, printemps 1998.
Alors qu’elle a tout fait pour prendre ses distances avec ses origines aristocratiques, Émilie de La Martinières se retrouve seule héritière de l’imposant château familial en manque d’entretien : un cadeau empoisonné dont elle se serait bien passé. Et pourtant, de retour au domaine, elle est troublée par les souvenirs qui lui reviennent. Les volets bleu clair, les grands cyprès de part et d’autre de l’entrée, la cour qui embaume la lavande, les vignobles alentour… Tout la ramène à son enfance.
Mais Émilie comprend bientôt que ces vieilles pierres si familières cachent de nombreux secrets. Et quand elle découvre un recueil de poèmes écrit par sa tante Sophia dont la seule mention était proscrite dans sa jeunesse, Émilie met au jour la tragique histoire d’amour qui a bouleversé sa famille sous l’Occupation…
De la Provence au Yorkshire, Lucinda Riley nous offre une émouvante fresque multigénérationnelle à travers les destinées entremêlées de personnages pris dans les tourments de la guerre.
Plutôt prolifique, Lucinda Riley, qui a longtemps signé Lucinda Edmonds : sa bibliographie comporte pas moins de 13 romans. Dès son premier livre, Lovers and players, paru au Royaume-Uni alors qu'elle n'avait que 23 ans, elle avait vendu 500 000 exemplaires. La Maison de l'orchidée, le premier sous le nom de Riley, avait été sélectionné en 2011 par la Richard and Judy Book club et s'est vendu à deux millions d'exemplaires, dans le monde entier.
Ses ouvrages arrivent régulièrement en tête des listes de best-sellers en Europe. En ce moment, par exemple, Das Engelsbaum (The Angel tree, pas encore traduit en français) est en 7ème position en Allemagne.
Au moment où elle publie Maia, premier opus d'une série intitulée Les Sept sours, Lucinda Riley rejoint la maison d'édition Charleston. Une maison qui a deux ans d'existence et dont la jeune directrice, Karine Bailly, résume ainsi la ligne éditoriale : « Des histoires de femmes, pour les femmes. Mais de qualité. » Comme les romans de Lucinda Riley : grand public, certes, mais loin du roman de gare.
La Britannique déroule les fils de ses énigmes avec maestria. Dans ses pages, de l'amour, des rivalités. Et on y voyage beaucoup : cette fois, ce sera le Brésil et Paris de la Belle Époque, au moment où l'on construisait la gigantesque statue du Christ de Rio de Janeiro.
L'écrivain nous invite à partager la quête d'identité d'une jeune femme, Maia, alors qu'elle retrouve ses sours, à la mort de leur père. Ce dernier, un homme aimant mais demeuré mystérieux, les a adoptées aux quatre coins du monde. Et leur a laissé, en héritage, des indices qui les aideront à comprendre qui elles sont.
Edition Charleston. 624 pages. 23,90 €.