Avril 1999. Mount Pleasant, une paisible bourgade du New Hampshire, est bouleversée par un meurtre. Le corps d'une jeune femme, Alaska Sanders, est retrouvé au bord d'un lac. L'enquête est rapidement bouclée, la police obtenant les aveux du coupable et de son complice.
Onze ans plus tard, l'affaire rebondit. Le sergent Perry Gahalowood, de la police d'État du New Hampshire, persuadé d'avoir élucidé le crime à l'époque, reçoit une troublante lettre anonyme. Et s'il avait suivi une fausse piste ?
L'aide de son ami l'écrivain Marcus Goldman, qui vient de remporter un immense succès avec La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert, inspiré de leur expérience commune, ne sera pas de trop pour découvrir la vérité.
Joël Dicker est un écrivain suisse roman né à Genève le 16 juin 1985. Prisé des lecteurs suisses et français, l’auteur est notamment connu pour ses deux romans à succès Les Derniers Jours de nos pères et Le Livre des Baltimore, qui lui ont valu plusieurs distinctions littéraires. Il s’apparente au genre policier et historique.
Joël Dicker, les premières années de l’écrivain
Joël Dicker naît à Genève en 1985. Fils d’une libraire genevoise et d’un professeur de français, Joël Dicker passe son enfance à Genève et baigne très tôt dans le monde littéraire. Depuis son plus jeune âge, il voue une véritable passion à l’écriture. Alors à peine âgé de 10 ans, il fonde La Gazette des Animaux, une revue sur la nature dont il sera à la tête pendant les sept années suivantes, en parallèle de ses études au collège Madame de Staël.
Un jeune auteur remarqué
Au fil du temps, la revue de Joël Dicker fait parler d’elle, si bien que l’écrivain est désigné le « plus jeune rédacteur en chef Suisse » par La Tribune de Genève.
Ce premier succès mènera tout naturellement Joël Dicker à l’écriture de sa première nouvelle à l’âge de 20 ans, intitulée Le Tigre. Publiée en 2005, elle fait mouche auprès des lecteurs helvétiques et Joël Dicker est reconnu une fois de plus comme un jeune écrivain talentueux. Impulsé par les retours positifs que reçoit son premier ouvrage, Joël Dicker décide de poursuivre sur cette voie, tout en intégrant l’université de Genève pour des études de droit en parallèle.
Quatre ans plus tard, Joël Dicker publie son deuxième roman, Les Derniers Jours de nos pères. Il s’attaque alors aux secrets d’histoire en se documentant sur le SOE (Special Operation Executive), une branche sombre et méconnue des services secrets britanniques ayant notamment formé les résistants français durant la Seconde Guerre Mondiale.
Des débuts peu prometteurs
Malgré le travail intense de recherche de Joël Dicker pour son premier livre, aucun éditeur n’accepte de le publier au départ. L’auteur décide d’abord de mettre le livre de côté mais finit par persévérer en le soumettant au prix des écrivains genevois. Il remporte la récompense, puis est publié par une maison d’édition de Lausanne, L’Âge d’Homme, en 2010.
La reconnaissance de Joël Dicker
La maison d’édition de Joël Dicker propose une coédition à l’éditeur parisien Bernard de Fallois. Les Derniers Jours de nos pères est ainsi publié dans les deux pays frontaliers. L’histoire de ce premier livre est reçue très positivement auprès des lecteurs français.
Stimulé par les retours de son public, Joël Dicker se lance alors dans l’écriture d’un second roman, La vérité sur l’Affaire Harry Quebert qui se situe cette fois-ci aux États-Unis. Avec ce second livre, Joël Dicker ouvre un nouveau chapitre, celui du roman policier. Un genre qui lui va comme un gant puisque le livre est traduit dans plus de 40 langues et publié dans près de 60 pays. Joël Dicker se retrouve propulsé sur le devant de la scène littéraire.
Le troisième livre de Joël Dicker, Le Livre des Baltimore met à nouveau en scène son héros fétiche Marcus Goldman. Le livre reçoit des critiques dithyrambiques et, une fois de plus, le roman s’arrache auprès du public et se vend à trois millions d’exemplaires. Joël Dicker a publié son dernier roman en 2018 : La Disparition de Stéphanie Mailer. La même année, son éditeur Bernard de Fallois décède et Joël Dicker lui rend un vibrant hommage.La même année, son éditeur Bernard de Fallois décède et Joël Dicker lui rend un vibrant hommage. En 2020, il publie son dernier ouvrage aux Editions de Fallois, L’Enigme de la chambre 622 dont la parution a été retardé à cause de la fermeture des librairies.
Trois ans après le décès de son éditeur, Joël Dicker décide d’entreprendre un nouveau chemin en créant sa propre maison d’édition à partir de début 2022. Dans cette nouvelle maison, il souhaite mettre l’accent sur une littérature fédératrice, permettant de créer des échanges, des rencontres et de nouveaux liens. Baptisé Rosie&Wolf, le choix du nom de la maison d’édition est un hommage rendu à deux de ses proches qui lui ont donné le goût de la lecture. Parallèlement à ce nouveau projet, Joël Dicker continue d’écrire puisqu’il sort L’Affaire Alaska Sanders dans la foulée.
Prix et distinctions littéraires
Joël Dicker a reçu sa première récompense littéraire à l’âge de 10 ans, avec la création et la rédaction de sa revue, La Gazette des Animaux. Cette dernière obtient le prix Cunéo pour la protection de la nature.
Quelques années plus tard, Joël Dicker décide de commencer officiellement sa carrière d’écrivain et reçoit à ce titre le prix international des jeunes auteurs (destiné aux 15-20 ans) en 2005 pour sa première nouvelle, Le Tigre. Son premier roman, Les Derniers Jours de nos pères se voit lui aussi récompensé du prix des écrivains genevois, décerné par la ville de Genève en 2010.
En 2010, Joël Dicker rentre officiellement au palmarès des grands écrivains avec son deuxième livre La vérité sur l’Affaire Harry Quebert, qui obtient le Grand Prix du roman de l’Académie française l’année de sa sortie, ainsi que le Prix Goncourt des lycéens.
Edition Rosie & Wolfe. 576 pages. 23 €.