De Paris à Rome dans les années 70, le destin d’un écrivain fauché percute celui d’une star montante du cinéma. Leur chemin vers l’amour sera semé d’embuches, de quiproquos et de rebondissements. Une comédie musicale et tourbillonnante !
Diastème : 1977, c’est vraiment une année charnière, culturellement. C’est l’année où se télescopent la fin des hippies, les punks, le début du disco, et tout ça en un an.
Alex Beaupain : Il fallait aussi un temps sans téléphone portable, sinon toute l’histoire tombe à l’eau !
D : Comme dans toutes les comédies “classiques”, oui ! Il y a le plaisir du film d’époque, aussi. Dans la forme et dans le langage. Et cela permet un regard rétrospectif intéressant – parfois comique d’ailleurs, sur l’homosexualité, la place des femmes dans la société, ou l’importance de la culture. C’était il y a moins de cinquante ans mais c’est vraiment une autre époque. Et c’est aussi un film qui parle du cinéma des années 70, en France et en Italie – avec la grande époque de Cinecittà, que nous avons bien évidemment adorée.
AB : Nous savions dès le début qu’il allait y avoir beaucoup de chansons, beaucoup de musiques, quatre ou cinq morceaux par acte...
D : Et il ne fallait pas que la chanson soit le commentaire de la situation. Il fallait que la chanson, ou le moment musical, fasse avancer l’histoire…
AB : Dans la comédie musicale il y a des codes, et on avait envie de jouer avec ces codes. Quand Diastème me dit : “Là nous sommes à la fin du 2ème acte, à la moitié du film, voilà ce qu’il va se passer… Donc on a besoin d’un grand moment musical, un morceau de bravoure !” C’est un peu terrorisant mais aussi extrêmement excitant !
D : Et il écrit LE CŒUR NET, pour six chanteurs, qui est peut-être ma chanson préférée du film !
D : Ça fait deux fois que j’entends : "C'est un film qui donne envie de tomber amoureux”. Je ne vous cache pas que ça fait plaisir. J'ai déjà fait des films sur la haine et la mort, donc en faire sur l’amour, sur la vie, c’est vraiment agréable.
AB : Si les gens peuvent avoir la même émotion que moi, quand j'avais 8 ans, et que j'ai vu CHANTONS SOUS LA PLUIE pour la première fois… Ou même le quart de cette émotion-là, ce serait formidable… Un sentiment de joie, d’euphorie.
D : Faire un film dont le but est d’essayer de rendre les spectateurs heureux, de les faire rire, sourire – tout en étant complices, bien sûr, c’est un plaisir fou.
Comédie musicale de Diastème. 3,7 étoiles AlloCiné.