Au cœur de l’actualité, les intelligences artificielles (IA) génératives bouleversent nos vies personnelle et professionnelle. Incontournables, ces technologies ne sont pourtant pas sans risques : ces robots conversationnels doivent être utilisés avec précaution.
Ces outils sont déjà entrés dans notre quotidien, avec une simplicité d’utilisation et des aptitudes qui impressionnent. Mais comme toute technologie, les IA génératives ont des limites. Voici donc quelques conseils pour exploiter au maximum l’IA générative… et éviter certains pièges.
Il s’agit d’une intelligence artificielle capable de créer du contenu en s’appuyant sur des modèles d’apprentissage entraînés sur de vastes ensembles de données.
Les IA peuvent générer des textes, des images, des vidéos et des musiques pour la communication, le marketing, l’éducation ou le divertissement.
Les IA peuvent vous aider à la rédaction d’articles, de rapports, de courriels, ainsi qu’à la génération et à l’optimisation de code informatique.
Les IA peuvent réduire le temps nécessaire pour produire des documents, répondre aux messages, générer des résumés ou traduire des textes.
Les IA génératives peuvent simuler des phénomènes complexes, faire de la modélisation scientifique, concevoir de nouveaux designs ou formules en ingénierie, santé et chimie, ou simplement programmer vos menus de la semaine en fonction des provisions dont vous disposez.
Utiliser les IA génératives au quotidien ne s’improvise pas ! Bien que ces outils comprennent le langage des humains, ils doivent, avant tout chose, être alimentés par des requêtes claires et bien structurées.
Un prompt, c’est une instruction formulée à une IA générative. Pour des résultats optimaux, il doit être précis et dense. Vous allez donc devoir donner autant d’éléments de contexte possibles sur votre demande : à qui s’adresse ce que vous voulez créer, quelles sont les compétences que vous attendez de l’IA, quels sont les éléments incontournables que vous attendez dans sa réponse.
Après avoir reçu une première réponse, il est souvent utile de relancer l’IA en précisant votre demande. N’hésitez pas à lui dire ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas. Vous lui permettrez d’améliorer ses performances actuelles et futures.
Certaines IA permettent de charger des liens, des documents pdf. L’IA travaille alors à partir des sources que vous lui avez fournies : cela vous permettra de vérifier que les sources choisies sont fiables. Ces agents sont particulièrement utiles pour un travail de synthèse, de résumé, voire de conception d’outils pédagogiques.
Si OpenAI a démocratisé l’utilisation des IA génératives (avec ChatGPT), d’autres plateformes existent et elles ont chacune leur spécificités :
- Mistral AI est le fleuron de l’IA générative française sous licence ouverte. Elle a des fonctionnalités comparables à ChatGPT mais peut fonctionner sans internet une fois installée, essentiel pour protéger des informations sensibles ou utiliser une IA quand vous êtes dans une zone sans connexion. Outre Mistral, la startup LightOn développe des solutions d’IA générative et propose une confidentialité des informations personnelles renforcée. Elle est la première société entièrement dédiée à l’IA générative cotée en Europe.
- Dall-E et MidJourney sont les IA spécialisées dans la création d’images à partir de texte.
- DeepSeek est une IA chinoise lancée début 2025. Elle a des performances comparables à celles de ChatGPT mais propose son code en licence ouverte permettant aux développeurs du monde entier d’imaginer les applications qu’on pourrait faire de ce nouvel entrant.
- Lumiere AI est une IA développée par Google qui transforme du texte ou des images en vidéo.
Les IA génératives peuvent parfois produire des informations inexactes, biaisées ou obsolètes.
On dit alors qu’elle « hallucine ». Contrôlez et vérifiez les infos, ne croyez pas aveuglément celles qui sont sensibles, en particulier sur les thèmes de la santé, de la sécurité ou sur les faits d’actualité…
Si votre postulat de départ est faux, elle essaiera néanmoins de vous satisfaire, quitte à donner des réponses fausses ou trompeuses. Mieux vaut, là aussi, vérifier les informations qui vous sont données.
Les IA génératives sont alimentées par les informations disponibles en ligne et par celles fournies par les utilisateurs dans leurs requêtes. Toutes ces données, mêmes les plus confidentielles, courent le risque d’être divulguées.
Photo : Peace,love,happiness de Pixabay.
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